Aujourd’hui est une journée spéciale pour moi car je souffle mes 35 bougies !
L’occasion de faire un point sur un sujet qui me touche particulièrement : passer du rêve à la réalité. D’une douce utopie, j’ai l’impression que ce rêve devient de plus en plus réel.
Je savoure chaque jour la chance d’être à mon compte (même s’il y a des phases difficiles également je ne vous le cache pas).
En tant qu’entrepreneure, j’ai la chance de côtoyer beaucoup de personnes qui ont des rêves, des envies plein la tête. Et je trouve merveilleux de se dire qu’avec l’envie et la patience, tout est possible ! Que l’on peut vivre et gagner sa vie tout en étant aligné(e) à ses valeurs, à son rythme de vie. Que son activité nous nourrisse dans tous les sens du terme.
Dans cette optique, je voulais vous partager ma propre expérience et peut-être vous donner l’envie de vous lancer vous aussi à la poursuite de vos rêves ?
Pendant longtemps, j’ai rêvé d’être quelqu’un d’autre
Pendant bien longtemps, j’avais envie de devenir quelqu’un d’autre, une personne extravertie, toujours bien entourée, avec plein d’amis et une aisance naturelle à aller vers l’Autre.
Or, ma timidité m’handicapait. Le simple fait de demander une baguette à la boulangerie à l’âge de 7 ans était un vrai supplice, c’est pour dire. J’aurai voulu avoir une baguette magique pour changer ce trait de ma personnalité.
Avec le recul, cette faiblesse (selon moi) est devenue une force. La timidité a été mon moteur pour me dépasser.
Pas à pas, je mettais en place des actions pour dépasser ma peur : demander du pain à la boulangerie, faire des spectacles de danse, m’inscrire à un cours de théâtre, aller en colonie de vacances et faire tout un tas d’activités qui me faisait peur, arrêter quelqu’un dans la rue pour demander mon chemin, partir seule à l’étranger à l’âge de 19 ans, m’inscrire à des sorties à Paris alors que je ne connaissais personne et enfin réaliser des portraits de gens tout en les mettant à l’aise.
Avec le temps, je me suis rendue compte que la timidité était un tout et que mon écoute, ma douceur, ma sensibilité y étaient liées. En m’acceptant telle que j’étais, je faisais un pas vers la sérénité en écoutant ce dont j’avais vraiment besoin et poursuivre mon rêve et non celui des autres.
Mais quelle est ma vie de rêve ?
Mes rêves ont évolué au fil du temps. Je suis passée par plusieurs envies de métier : chanteuse, maîtresse d’école, hôtesse de l’air ou encore assistante sociale. En y regardant de plus près, j’y vois l’envie d’émotion (par le chant), l’envie de partager / transmettre, le voyage et l’aide aux autres.
C’est en lisant le livre « la semaine de 4h » que cela m’a fait tilte et que j’ai eu l’envie de me lancer à mon compte (j’étais assistante bilingue à l’époque). Dans ce livre, Tim Ferriss explique comment il a fait pour travailler moins et gagner plus tout en vivant de sa passion.
En me lançant dans l’entreprenariat, j’avais envie d’équilibrer vie pro et vie perso. Avoir suffisamment de temps pour me ressourcer : passer plus de temps avec mon chéri, mes amis, faire de la rando, de la danse, du yoga, du chant à tout moment de la semaine sans devoir attendre le week-end.
J’ai réfléchi à l’ensemble de mes passions et j’en suis venue à cette conclusion : allier photo et voyages me plairait beaucoup ! Je voulais mettre en lumière les personnes qui croiseraient mon chemin tout en réalisant un tour du monde.
Finalement, le tour du monde ne s’est pas fait mais mettre en lumière la connexion et la beauté intérieure des gens si.
Puis ma vie rêvée s’est encore affinée. Je me suis rendue compte que ma vie rêvée était bien plus qu’une activité professionnelle et que le rythme avait son importance.
J’avais beau faire une activité qui me plaisait, il me fallait trouver mon rythme. Par exemple, je me suis rendue compte que j’avais besoin de commencer lentement le matin et que des séances l’après-midi / fin d’après-midi me convenaient mieux.
Quels facteurs m’ont permis de m’approcher de mon rêve ?
Vivre de ma passion ne s’est pas fait en un jour, loin de là…
Plusieurs facteurs m’ont aidé à vivre de ma activité professionnelle : je me suis réinstallée chez mes parents, j’ai réussi à obtenir une rupture conventionnelle, mon chéri m’a soutenu (aussi bien mentalement que financièrement), j’ai réussi à lâcher prise par rapport au côté financier, je me suis bien entourée (de gens qui sont alignés à mes valeurs), je suis passée à l’action, j’ai dépassé mes limites et j’ai fait de petits pas en dehors de ma zone de confort (exemple : contacter des personnes avec qui j’avais envie de travailler, organiser des petits déjeuners entre entrepreneures, parler devant un public…).
J’ai également beaucoup écouté mon ressenti et mon corps. Prendre le temps d’analyser quand mon corps m’envoyait les signaux de ralentir (quand je tombais malade par exemple).
Dans un monde où tout va vite, prendre le temps est un luxe.
« Ai-je la vie dont je rêve ? »
Aujourd’hui et après 4 ans en tant que photographe, la réponse est : « je m’en approche grandement ».
Je construis petit à petit une activité basée sur mes valeurs (authenticité, joie de vivre et naturel) et qui respecte mon propre rythme (besoin de temps le matin pour savourer un smoothie par exemple, écrire, répondre aux emails, avoir de nouvelles idées). Des choses simples finalement mais qui font toute la différence !
Et vous, où en êtes-vous de vos rêves ?
Quel petit ou grand rêve (organiser un road trip à vélo en famille, s’accorder 10 minutes par jour pour faire de la méditation, partir un week-end par mois à la campagne, faire des balades en forêt avec vos enfants, organiser une réunion de famille, changer de métier…) aimeriez-vous avoir accompli d’ici 1 an ?
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Crédit photo de la première image : Delphine Delambre